Physiologie du silence

Le vingt-et-unième cahier des Cahiers de Présence d’Esprit vient de paraître.

Intitulé Physiologie du silence, il parle de l’état du cerveau lorsque le silence se fait à l’extérieur et à l’intérieur de soi, de l’importance pour le régénérer et entretenir sa capacité d’attention de « faire silence » de temps en temps. Du silence acoustique au silence de la méditation, sont explorées les pistes de retour à soi et de tranquillité que procure le silence.

Il rassemble un article d’un neuroscientifique affecté par un silence forcé, et qui a pris le temps d’étudier les relations entre cerveau et silence, un entretien avec un formateur de yoga qui nous parle de son expérience du silence, un texte sur ce qu’est la méditation dans tradition du yoga, et une méditation en mots sur le silence de la vapeur.

Les autres cahiers sont toujours disponibles sur le site de Présence d’Esprit.

Présentation du numéro sur la physiologie du silence

Fidèle à la vocation des Cahiers, ce vingt-et-unième numéro réunit cinq textes, dont trois de source orale : la conférence d’un neuroscientifique, Michel Le Van Quyen, donnée lors d’un colloque estival autour de l’enfermement ; la parole de Michel Alibert qui transmet le yoga depuis bientôt cinquante ans, et que nous avons longuement questionné sur la place qu’avait tenu le silence dans son parcours de vie, et un de ses exposés plus théoriques, sur la méditation sans objet, enregistré au vol lors d’un stage.

Ces trois textes sont suivis d’une méditation en mots de Vincent Courtois, surgie à la suite d’un stage conduit par Béatrice Viard sur le bhāvana, qu’il a intitulée « Le silence de la vapeur ». Ces deux mots conjoints ont inspiré à Michel Alibert un court texte sur la psalmodie que nous avons placé en annexe.

Ce croisement des points de vue a pris forme progressivement, comme se révèle la statue dans le bloc de granit, par touches successives et associations de pensées. Se tissent ainsi peu à peu des liens entre les textes, des résonances entre les voix, autour de l’expérience personnelle du silence, qu’il soit envisagé comme un fonctionnement régénérateur du cerveau, un art de vivre ou une source d’inspiration. 

Le choix du titre, emprunté à la conférence de Michel Le Van Quyen, fait état d’un désir d’envisager le silence ici, dans son rapport à la corporéité humaine, non seulement comme un fonctionnement du cerveau lorsqu’il est silencieux ou qu’il y a du silence autour de lui, mais comme un certain état de l’humain, en tant qu’être vivant. (Geneviève Salvan)

Vous pouvez commander l’ouvrage sur le site de Présence d’Esprit : https://www.presencedesprit.org/-collection-cahiers-presence-esprit-

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